Dune

étamines au vent le pavot a tiré sa révérence au vent St Emilion 26 février 2019

à trop attendre la harpiste amoureuse s'accorda au banc photo H, bord ducanal avant Ramonville

blanc sur brun s'écrit le délicat passage entre deux saisons au jardin, janvier 2019

la pluie ruisselle choisit la gamme humide désir de ruisseau l'encre du stylo a pris le mot en défaut le trait se tarit roulement diffus loin du reflux de la mer je me réveille

le trottoir confie les beaux restes des saisons aux regards sur le sol ce ne sont pas les yeux en l'air qui élèvent la pensée trottoir Cenon, janvier 2019

l'hiver cajole l'odeur sure de poire aux teintes pastel le dialogue est doux à qui offre son sensible St Macaire janvier 2019 Aquarelle Christine artiste St André du   Bois

comme on tend la main j'ai déroulé la jetée puisque tout est dit

c'est dans la risée que se retrouve l'émoi non dans le reflet mai 2017 profond ombrage je cache mon canoë nulle trace de passage avril 2017 le matin oublie l'eau trouble des rêves t'offre nue au jour avril 2017 d'un coup de pagaie avec l'idée de l'été dans mon doux sillage juin 2017 bribes d'été timidement dérivent jusqu'à se perdre la nostalgie se love dans le regret des feuilles septembre 2017 dans l’arbre rouge se réfugient à sa cime les dernières feuilles vertes Stéphane Bernard http://unemainestaussiunpoing.blogspot.fr/p/137-haikus.html

le soleil s'oublie sur l'herbe trempée de pluie pas même l'océan décembre 2018

sur la page blanche je pose le contours précis de mes rêves perdus février 2017 "La trace d'un rêve n'est pas moins réelle que celle d'un pas" Georges Duby la nuit quand tu dors laisse l'ombre occuper l'eau de tes rêves mars 2017 comme la pierre l'homme pare ses rêves tenté par la joie mars 2017 le matin oublie l'eau trouble des rêves t'offre nue au jour ... dès que naît l'aube l'eau du jour se réjouit tu lèves les yeux avril 2017

ombre de janvier la tête sur l'oreiller - là - dormir enfin janvier 2017 trouver son chemin s'égarer sur la route le fil est ténu Février 2017 garder sa voix dans la gueule noire du temps nos mots fugitifs Février 2017 Ce matin juste au bord du jour était-ce un signe ? couverte de brume donnée par un ange une plume à mes pieds février 2017 [ici, je pose le commentaire d'un ami égaré qui me manque : BernartZé B. Ce cadrage photographique m'émeut ; si ! (vieux lit en tête) Jeu de lumières...ciel de nuages et plumes au vent. Où que vous soyez, Monsieur, je pense à vous ]

Il pleut sur l'océan l'eau couchée sur le sable une paresse [ Il pleut ce soir encore mais la pluie me semble ancienne et je m'en souviens d'après son bruit... ] Elle exagère limpide l'air en frissonne douce caresse [ peut-être aussi d'après son goût... ] Étreinte humide impossible de la fuir il la trouve belle [ Je me souviens de la pluie mais ses gouttes aussi se souviennent de moi... ] Commémoration, dans La Tristesse des autres Kostas G. Papayeoryion in Ce que signifient les Ithaques 20 poètes grecs contemporains février 2017

Ce n'est pas du soir dont j'ai faim ce n'est pas de ton ombre j'ai usé mille chemins pour aller vers toi. 12/2016 en décembre, quand le soleil fléchit ombres allongées une douceur dans l'oeil 12/2016 par la fenêtre entre deux bourrasques notre voyage figé 02/2017 ayant soupesé le poids de ton absence l'ombre peine à être ... là - sans rien dire - les yeux ouvrent les ombres chacune existe [Je lis : "... le temps avance avec la mer. , Namaste Christian Sutra] seulement ton cri l'ombre y puise sa beauté un fort goût de sel [Je lis :... On quittera toujours la mer à reculons... La mer à boire Ludovic Janvier] 02/2017

l'océan roule ses échappées sauvages mon cœur paisible 29/11/2016 voilà le chemin douces odeurs d'enfance - et ton silence - 19/11/2016 sur le sable froid écrits à l'encre du vent la paix absolue 20/11/2016 en décembre, quand le soleil fléchit ombres allongées une douceur dans l’œil 18/12/2016 Interroger le vent... de la vague ou de la dune qui témoignera? 26/12/2016

oxydé par l'eau l'immense visage vert de l'océan

dedans/dehors le chant d'un oiseau tait les bruits de la ville frisson dans l'arbre clarté tamisée derrière les volets clos la lampe s'éteint