Je me demande où être ici Je sens en chaque mot le poids de la perte dans l'espace de la page entre un ciel trop haut et des pieds collés au sol l'empreinte de vie dans le mot simple projection de l'esprit
Voûte des cimes paysage interieur en boîte crânienne La mémoire des arbres glissent dans le temps sa réalité tactile Tout ramène au végétal la pensée en mimétisme renait de sa puissance poétique
Vient l'instant où la vase remonte à la surface la réalité submerge la métaphore à trop vouloir y plonger Sujet bien trop flou les vaines tentatives pour se distinguer attisent la maladresse à être Autant caresser la surface et s'accommoder du trouble qui affleure sans bruit
Le paradis peut se révéler d'un simple déhanché l'enfer n'est jamais très loin ... Il faut la candeur de l'enfant pour croire que d'une même illusion naissent esprit et sentiment