vert
La musique d'un oiseau dans l'oreille la tête ailleurs qui s'oublie le corps si présent pourtant. l'été implacable chauffait à blanc le sable au loin avalant toutes énergies l'ombre miroitait sous les grands pins nourrissait la patience du geste et de l'eau confié au vert le jour a abandonné sur mes lèvres le parfum éventé d'une fleur saisie sur la berge dans l'imperceptible sifflement de la canne fouettant l'air d'un souffle l'eau se ride d'un chant d'oiseau s'envole l'esprit tout perd mémoire