Articles

Affichage des articles associés au libellé couleur

jaune

Image
l'odeur du jaune guide le pas en chemin au-dessous des pins *** Sur mes épaules premier papillon jaune porté par le vent *** jour de vent d'ouest jaune est ma paresse je traîne le pas  parfois genêt se fait fruit Le faucheur, Kroller-Muller Museum, Otterlo, Netherlands (F 617) Van Gogh, , juin 1889 (73 x 92 cm) Extraits choisis ici : https://artifexinopere.com/blog/interpr/peintres/van-gogh/les-pendants-de-van-gogh/ « J’ai un champ de blé très jaune et très clair, peut être la toile  la plus claire  que j’aie faite. Les cyprès me préoccupent toujours, je voudrais en faire une chose comme les toiles des tournesols parce que cela m’étonne qu’on ne les aie pas encore fait comme je les vois. C’est beau comme lignes et comme proportions, comme une obélisque égyptienne. Et le vert est d’une qualité si distinguée. C’est la tache noire (sombre) dans un paysage ensoleillé mais elle est une des notes noires les plus intéressantes, les plus difficiles à taper juste que je puisse imaginer

chemin de ronde

Image
Décrire ce paysage, le photographier  c'est se souvenir qu'avec la pluie  les mousses reverdiront sous le dépôt  passif des feuilles mortes c'est trouver sur le chemin de ronde  la trace des pas qui retiennent leur souffle pour ne pas s'oublier dans l'humus du passé. (Castelmoron d'Albret, 3/1/15)

en vert la vie se hâte

Image
en lumière dans les yeux en fringales soudaines le vert s'installe mi sagesse mi exubérance  la monotonie se brise murmures de feuilles frissons d'herbes au détour du chemin la caresse d'une lèvre fougère  ou de la mordante ortie agacent les veines sous la peau le message est là  murmuré à l'espace vêtu de bourgeons neufs

pastel tendre

Image
C'était un jour d'herbe folle tendre et vert lumineux ouvert comme le chant timide d'un oisillon au printemps C'était un jour d'eau calme souffle pastel de plumes dans l'insouciance du pas C'est un trouble retenu qui vit encore aujourd'hui  

pavage

Image
sous les pieds du jour les pas traînent le feu bref mémoire d'arbre un bruit de talon dans l'ultime flamboiement l'été moribond

l'unique

Image
  La vie a pris un coup de bleu elle en garde des ecchymoses  des vagues hémorragiques  qui hantent jusqu'au coeur  du plus petit grain.  L'amer marin garde encore l’illusion le sentiment qu'au loin apparaîtra caché derrière le miroir de soi l'image à chérir

si la lumière s'émeut de quelques feuilles

Image
Aux premières chutes de feuilles nous pardonnerons à la lumière de s'oublier dans le ciel Sur d'autres rives nous poserons nos soirs  à l'heure fragile oubliant notre âge un désir perdu dans l'ombre acceptera notre repos  

Trésors en chemin.

Image
  Sur la piste des grues j'ai trouvé des chemins au sable nacré tatoués par tous les habitants de la forêt des tapis de fougères rousses frissonnants sous l'orage des kilomètres de pins obsédante verticalité vers la méditation le faisceau fragmenté de la lumière  d'une fin de journée d'octobre une bergère rentrant ses moutons langue bien pendue et regard pétillant tant de promesses tant de douceurs mais pas de grues. Qu'importe ! Tout est prétexte à aller sur le chemin.

avec regret ?

Image
Le cycle interminable des saisons  rencontre notre lassitude encore une fois les feuilles vont tomber le ciel se mouiller  chaque nouvel automne il faut quitter ce que l'on avait appris du vert du bleu

dans l'ombre de l'arbre

Image
 Aujourd'hui pour la première fois le soleil a capturé l'ombre dans l'arbre avec une convoitise qui frisait l'insolence. La journée s'annonçait identique à toutes celles qui avaient précédé traînant sa fatigue entre les branches  lasses. Une troupe de moineaux affolés par l'odeur des figues surchauffées envahissait sans pudeur ni retenue l'espace. En un instant le vert s'est imposé intense et immobile dans la clarté  aujourd'hui pour la première fois le soleil hésita.

jaune à déguster

Image
Quand le jaune s'ébat entre de tendres soupirs verts c'est l'été qui dans ses éclats invite les yeux La promesse colorée remplit le jardin d'une pudeur de papillon effarouché sans un bruit L'air se replie dans les mains de l'ombre un goût de lumière se fane le soir venu  

en couleur

Image
Le passage du gris à la couleur ouvre chaque alvéole des poumons ce basculement s'opère chaque année en mai un jour les yeux se mettent à fouiller refusent la vie au ralenti      s'étirent à l'infini du ciel sans limite Ce n'est pas que le gris soit triste  il exprime juste un seul sentiment un seul regard il ne fera jamais chatoyer l’œil dans la légèreté d'un envol de goéland quand les ailes polissent le bleu dans le regard

histoire de vert

Image
en bout de tige toujours la même histoire une naissance rayon du matin les vertes pousses frémissent le chat aussi le vert se produit sur l'avant-scène de l'été chante sa note (En avril au jardin, en terrasse, au balcon, les verts tendres s'ouvrent à la lumière. Il faut guetter leur fraîcheur avant qu'elle ne s’obscurcisse)   Je relis les histoires de couleurs de Michel Pastoureau . Il précise concernant le vert qu'il "avait jadis la particularité  d'être une couleur chimiquement instable.Il n'est pas compliqué à obtenir : de nombreux produits végétaux, feuilles, racines, fleurs, écorces, peuvent servir de colorants verts... En teinture, ces colorants tiennent mal aux fibres, les tissus prennent rapidement un aspect délavé. Même chose en peinture... quelle que soit la technique, le vert est instable, parfois dangereux."

Craspedacusta sowerbii

Image
Je suis là immobile une moitié de silence  destinée à l'attente une autre au mouvement. Je regarde les petits dômes diaphanes photographie leurs convulsions ma présence absorbée par la couleur. Les nuances célestes de l'eau me captivent dans leurs formes mouvantes. Tant elles sont silencieuses  qu'elles ne semblent  avoir aucun souvenir ou plutôt si... des souvenirs écrits  à l'encre transparente  dans le champ bleu du rêve. Méduses d'eau douce , aquarium de Limoges, février 2020 . Une formidable petite équipe de passionnés avec à leur tête David Branthôme.

jaune

Image
Etre ce quelqu'un  les pieds nus sur le chemin ce jardinier du sentier devenu herbe dans ce lieu devenu lieu du rêve. Février, le retour du  jaune

entendre le vert pousser

Image
Dans le tendre du vert se lovent tous les désirs luisants des premiers émois. Il n'y a pas de saison pour aimer le vert des rives fraîches quand d'un doux bercement l'ombre miraculeuse se dévoile c'est au sentiment des choses simples que le coeur ouvre sa respiration.