jaune


l'odeur du jaune
guide le pas en chemin
au-dessous des pins

***
Sur mes épaules
premier papillon jaune
porté par le vent

***
jour de vent d'ouest
jaune est ma paresse
je traîne le pas





Le faucheur, Kroller-Muller Museum, Otterlo, Netherlands (F 617)
Van Gogh, , juin 1889 (73 x 92 cm)

Extraits choisis ici : https://artifexinopere.com/blog/interpr/peintres/van-gogh/les-pendants-de-van-gogh/

« J’ai un champ de blé très jaune et très clair, peut être la toile la plus claire que j’aie faite. Les cyprès me préoccupent toujours, je voudrais en faire une chose comme les toiles des tournesols parce que cela m’étonne qu’on ne les aie pas encore fait comme je les vois. C’est beau comme lignes et comme proportions, comme une obélisque égyptienne. Et le vert est d’une qualité si distinguée. C’est la tache noire (sombre) dans un paysage ensoleillé mais elle est une des notes noires les plus intéressantes, les plus difficiles à taper juste que je puisse imaginer. Or il faut les voir ici contre le bleu, dans le bleu pour mieux dire. Pour faire la nature ici comme partout il faut bien y être longtemps. »

Lettre 783, A Théo van Gogh. Saint-Rémy-de-Provence, 25 Juin 1889


« As tu vu une étude de moi avec un petit faucheur. Un champ de blé jaune et un soleil jaune.– Ca n’y est pas – et pourtant là-dedans j’ai encore attaqué cette diable de question du jaune.–Je parle de celle qui est empâtée et fait sur place, non de la répétition à hachures où l’effet est plus faible. Je voulais faire cela en plein souffre.« 

Lettre 822, A Emile Bernard. Saint-Rémy-de-Provence, 26 Novembre 1889.

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