Avec le déclin du jour beau des ombres s'approchant de toi, avec l'élan du ciel et les images nouvelles qui se prospernent à tes pieds, tu ne vois plus la souche au bord du chemin long de ta peine. Tu reviens de loin pour ouvrir la porte au crépuscule. Silence offert à l'absence. Tu attends de la fin de la nuit comme si c'était la fin de ta vie. (excellent Bartolo Musil !) Fils de la nuit et du silence, Père de la plus douce paix, Sommeil, tes pavots ne sont faits, Que pour l’heureuse indifférence. J’attendray sans impatience, Renaître l’astre du matin, Je jouïray du jour sans desirer sa fin, Par la vaine esperance, D’un plaisir que l’amour remet au lendemain.