tristesse

Si parfaite tristesse qui
d'un petit tremblement de la lèvre
se soulage dans un soupir.
L'été se débat dans les feuillages
glisse perplexe sur la suite des jours
Déjà le déclin s'annonce
et la tristesse installée au coeur 
suit la courbe des branches.
Elle qui refusait l'oubli
a depuis longtemps 
au pied de la dune perdu 
le combat des absents.

Temps de grandes marées , l'eau mange la dune



Commentaires

  1. C'est beau ce texte. On voudrait tant pouvoir échapper à ce sentiment qui nous étreint quand raccourcissent les jours et que la lumière décline. J'admire cette faculté à traduire en si peu de mots et avec tant de justesse ce qui te traverse

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  2. Oui, et par cette tristesse revenir à la paix que seule donne l'intériorité profonde. Bonne journée Christine

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