suivre les contours du vide

Tu me parles du vide
de sa lourdeur que tu traînes
un sac à dos trop grand
balancé au vent

Je te parle du non-choix
de son évidence qui t'entraîne
besace rivée à l'épaule
au long chemin

Combien d'heures creuses
avons-nous passé et passerons-nous
dans la voluptueuse transparence
de l'abandon ?

Pourtant rien en nous ne sera jamais vide
même pas notre silence






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