délices d'été


Je hume le matin
à travers le feuillage
le miel de la nuit
s'épuise lentement
d'avoir trop donné
aux rêves
 
Dans la trouée bleue
l'esprit erre en apesanteur
un vol d'oiseaux manque
et déjà dans la forêt
l'odeur des mûres
parle

Une pensée cherche 
le fruit qui exulte 
la résine et la pigne
la figue juteuse surprise
tendres légèretés à cueillir
la journée 

Commentaires

  1. Voilà un texte réconfortant, paisible et délicieusement organique et d'une subtile sensualité. Il est parfait

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

A lire ou relire

pas d'inquiétude

allée et venue

on ne va pas se genêt

presque inaperçu

désir d'iris