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Affichage des articles du 2018
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comme on tend la main j'ai déroulé la jetée puisque tout est dit
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Silhouette furtive des jours passés qui surgissent s'éclipsent réapparaissent que nous tentons de garder visible Superposition vide et plein de nuits et de jours tenus par notre seul souffle Qu'il subsiste au-delà du temps ce reste de notre présence ce chemin odorant Fragon ( http://www.botaniste-en-herbe.net/liste/noms-latin/fiche-fleur/704/ruscus-aculeatus-l.html ) passé et à venir, bois des sources St Médard en Jalles décembre 2018
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Tous ces objets toutes ces traces posés en jalon plumes légères ou plomb dans la main Tout ce qui reste et ne veut partir Tout ce qui surgit des nébuleuses entrailles de la mémoire Toutes ces choses du passé te rapprochent et t'éloignent de toi du bricolage intime entre hier et demain rien ne s'écrira aujourd'hui no más no más (photo vitrine San Sébastian 2013)
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la mer est à qui va vers elle le ciel appartient à celui qui le regarde brin ténu secoué par le vent de sable il ne tient qu'à toi de tomber comme la pierre ou de voler avec le goéland je marche et je tombe je ne veux pas savoir où je vais j'avance sur l'étroit fil lumineux décembre 2018
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Elle est bien là cette part de nous qui a oublié de grandir. Nos bras s'y cajolent nos yeux s'y réfléchissent nos cœurs y inventorient toutes les pertes les fuites les ruines du passé les naufrages à venir que nos doigts douloureux ne pourront contenir Juillet 2017 Des cicatrices à l'endroit où tombent les murs de silence les morts s'y disputent la parole à l'heure de la bascule de la lumière. Ne rien nier ne pas s'effrayer juste s'émouvoir de l'écho qui poursuit. Au matin les murs se réchauffent prodige de la pierre. Juillet 2017 Si j'avais un peu de légèreté dans l'usage du monde la conscience du tout et pas seulement celle du néant si je croyais en la puissance de l'amour comme il serait bon de penser que je serais capable de prendre ta main Août 2017 De quoi sommes nous faits quels sont ces doutes et ces mots qui nous hantent ? Arrivés à la fin du voyage nous continuons à parler comme si de rien n'était nous nous r
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L'air tremble autour de toi et mille étoiles s'allument dans tes yeux Ton regard a la pureté  de la goutte qui roule           Insouciance Combien de temps avant que ton sentier dévie ? Tes mots en attente de nom disent déjà les choses et les gens à chaque goutte répond une autre goutte dans chacune noir et blanc à l'affût ensemble déjà dissocié Tu commences à déchiffrer  le message de la vie 26 décembre 2018 Base sous-marine Bordeaux Medio Acqua, sa première expo ! https://www.dailymotion.com/video/x6w79vw
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une parfaite innocence adossée à une grande tristesse un abandon de soi désarmé par tant de candeur et d'innocence deux épuisements réunis autour de ce qui aurait dû être fait et ce qui reste à faire demain sera un autre jour demain sera le neuf juillet Mimizan dans la maison bleue,8 juillet 2018
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Une fougère a poussé dans le repli de la pierre l'oiseau y boit le ciel. Nos yeux croisent la fable exigeante de la vie un peu d'aujourd'hui un peu d'hier mêlés. Et ce sont nos paroles envolées au vent de mars qui y trouvent écho dans le reflet couleur espérance. L'azur caché je l'ai débusqué pour toi je l'écris en lettres de douceur à épeler main dans la main. 31/3/2018, Parc Majolan Blanquefort, classé jardin remarquable http://www.atelier-architecture-fabien-pedelaborde.fr/realisations/parc-majolan/ http://danielle-justes.com/portfolio/parc-de-majolan
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le vent de l'oubli emporte chaque graine magie dans ta main dans ton geste innocent la réponse à mon tourment Gujan Mettras 26/10/17, saule roux sur le sentier côtier
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Je te vois grandir de loin sourire canaille au coin des lèvres. J'essaie de me rappeler avant mais chaque jour a effacé le précédent. Le temps ne se prend pas à rebours impossible de marcher à reculons vers ce lieu qui demeure en moi sans contours bien précis. Paris, février 2017
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J'ai écouté tes petits cris ton souffle dans la nuit de décembre l'air était plein de tes sourires joues brillantes et odorantes yeux étoilés dans le miroir de la chambre. Le temps a marqué la suspension angélique d'un baiser sucré et de quelques mèches rebelles. (décembre 2016, tes premières mèches rebelles dans la boîte donnée il y a fort longtemps par Monique O. à la lueur de sa lampe, elle qui aimait tant les bébés)
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l'enfant s'offre toute douleur disparaît une éclaircie sur le rivage septembre 2016, Bruges
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(Pour Mathilde) Je te prendrai par la main les étoiles, le ciel, les nuages seront juste assez grands pour écrire notre livre de voyage où chaque mots sera une île de nous seules connue. Nous apprendrons à lire patiemment l'eau claire de nos yeux trouverons sur le sable et dans le vent à abreuver notre soif de rêve et de silence. De tous ces grains partagés l'océan fera plus tard une musique à réjouir la mémoire. Ici commence l'histoire. 22 juillet 2016, Paris
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Le soleil mélange les couleurs des arbres au fond des jardins la morsure du froid parle de sa voix roque inutile de résister Castanet décembre 2018
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Tout ce que j'ai cru tenir dans mes bras tout ce que mes mains ont offert de caresses est plus grand que la ville entière posée sur ce banc Tout ce que mes épaules ont supporté de douleurs tout ce que mon cœur a traqué dans la solitude tient là à cet instant sur la pierre de ce banc (photo Royan 27/7/17 22h)
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chaque banc garde le souvenir des regards qu'il a accueillis juillet 2017, San Sébastian.
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Nos petites îles ont des rêves échoués aux berges de l'enfance Sous la plante des pieds leur douceur donne une évidence au pas Lieux boussole terres en dérive nous pensons posséder le monde c'est lui qui nous possède Sur leurs terres fertiles ce qui fut crié ou murmuré de bouche à bouche de main à main pèsera encore le poids du silence De nos petites îles nous gardons le souvenir de les avoir habitées d'avoir perdu nos pas dans leur labyrinthe Nos petites îles hantent nos origines mêlent et démêlent l'expression lente de notre mémoire Nos petites îles ont de mystérieuses rives fascinantes décembre 2018, Castanet-Tolosan
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Bouts de vie sans voix dans le reflet vite disparus L'oeil s'asseoit dans le bourdonnement feutré Rétines accordées au balancement pendulaire chaque soubresaut d'aiguillage frôle la fausse note Décembre 2018
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D'instinct les empreintes du matin suivent un chemin de traverse dans ce quelque part à écrire où tu es Il est vaste le lieu du rêve qui demande à l'âme de se mesurer aux nuages et au corps C'est ta certitude que les mots et les choses perdus ne le sont jamais entièrement qui les confie aux cercles lumineux guide de chaque pas décembre 2018
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au bout du pinceau l'idée de la montagne vérité du trait les affaires des hommes sont si souvent compliquées (et ennuyeuses...) décembre 2018 (atelier illustration avec Emmanuelle Zicot 2014)
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Pluie du soir sans questions ni réponses juste un peu plus de crépuscule  sur les mots Quand cesse  la course folle du jour la lumière vient s'asseoir au bord des yeux lentement le fleuve de la nuit glisse son eau féline décembre 2018
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c'est dans la risée que se retrouve l'émoi non dans le reflet mai 2017 profond ombrage je cache mon canoë nulle trace de passage avril 2017 le matin oublie l'eau trouble des rêves t'offre nue au jour avril 2017 d'un coup de pagaie avec l'idée de l'été dans mon doux sillage juin 2017 bribes d'été timidement dérivent jusqu'à se perdre la nostalgie se love dans le regret des feuilles septembre 2017 dans l’arbre rouge se réfugient à sa cime les dernières feuilles vertes Stéphane Bernard http://unemainestaussiunpoing.blogspot.fr/p/137-haikus.html
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le soleil s'oublie sur l'herbe trempée de pluie pas même l'océan décembre 2018
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L'arbre dans sa forme parfaite une démesure dans l'élan vers le ciel. Il sort du cadre peu à peu ses bourgeons d'intempérie abandonnant aux années ce tas de feuilles sèches. Des années à regarder l'arbre sans desserrer l'étreinte tu t'incorpores à son mutisme tu finis par être cet arbre. décembre 2018
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(pour dégriser un dimanche) à l'abri du mouvement du jour ferme les yeux attentif au jeu des ombres donne au ciel le pouvoir de débusquer quelques étoiles  oubliées écoute l'histoire qui monte du tréfonds de l'oubli rejoins les grands arbres sous la mer dans l'ombre de l'oeuvre de Pierre Malphaettes, un arbre, un rocher, une source Exposition Medio Aqua, Base sous-marine Bordeaux  décembre 2018
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Le matin l'ombre prend ses aises les mains s'égarent parfois parlent d'une nuit qui n'existe pas Le matin l'ombre prend sa place transparente elle écoute les lettres de douceur cachées dans le murmure secret du silence juillet 2017 Le jour a repris son vol sur la ville ébouriffé comme la tourterelle guettant le chat qui s’étire … Le premier bus passe faisant capoter le dernier rêve septembre 2017 Dans le moment café du soir les ombres sur les ombres commencent à diluer les heures. A s'extraire du fracas du jour qui avait l'épaisseur des territoires boueux. Le soir et toi sourd caché dans le flot démesuré. Dans la friche improvisé tu te fais une place et tu attends... octobre 2017 nos mots se diluent sur les murs de la ville tout à nos oublis il ne faut laisser couler ce qui ne veut se dire novembre 2017