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fenêtre sur océan

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Dans la fenêtre  le parfum de l'océan en bleu sur les lèvres l'ivresse de la liberté révélée par le bruit soudain la rencontre avec l'eau Quand la voix étouffe je pense à l'océan j'ouvre la fenêtre libère l'oiseau blanc vers l'horizon  

bonne nouvelle

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Le vent de mer parle fort les soirs de tempête sa voix porte loin les algues odorantes faisant naître de la terre  des mots inconnus Les soirs de tempête j'écoute ses gémissements dans les branches souples des bambous et des pins je sais que demain le jardin portera en son silence ses mots de colère

crépusculaire

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sous le ciel de l'après-midi crépusculaire le poids des nuages est inexplicable l'éclat brut et huilé de l'océan semble étouffer sous la clarté d'un gris quasi indécent je connais ce souffle court du ciel cette intensité annonciatrice d'un chaos proche comment résister à cette beauté silencieuse et compacte comment ne pas tracer sur la ligne de l'horizon surligné de noir des mots à la limite de l'effacement   

mémoire de forme

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  Le soir est toujours frais en bord de mer la chaleur n'y a pas l'effet accablant  des terres intérieures l'air du Nord s'engouffre derrière la dune bat le sable et les os avec force  faisant claquer sa langue impatiente Alors quand le vent disparaît que la lumière se tait  le dos mémoire de la force des rafales arc-bouté contre les étoiles  prend la forme du sommeil

jour 5 (premières chaleurs)

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    Matin 7h15 sonnette, le chat dresse l'oreille au peintre en bâtiment amateur de poésie Là où ici  situera l'altitude aujourd'hui Midi Deux pêcheurs face à l'océan cent pas sans un regard au lignes tendues comme si le prétexte était au-delà des vagues  Soir  Entre les pins l'air se raréfie  juin est là coincé dans la gorge nœud coulant entre la tête et le coeur quelques cistes à feuille de sauge pour S

croître

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Ta marche, pas rapide au plus près des vagues parcourt la plage, vire vers la forêt, tu vois l'écume blanche se refermer sur les troncs dans la pénombre que tu crois sereine, de l'autre côté du visible, sur le rivage immobile et gris un autre toi suit sa nuit sans bruit, pensée perpendiculaire, à chaque appui, tu sens  la vague croître, immense, dans le souffle des cimes.  

la forme du vide

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C'était l'été j'avais douze ou treize ans je ne me souviens plus très bien du haut de la dune on pouvait apercevoir des marsouins au loin bondissant dans les vagues Je  scrutais les flots et pour la première fois je vis ce courant il était là le lendemain et les jours suivants attirant ou repoussant étrange dans sa mouvance Depuis ce jour-là  je n'imagine pas la mort autrement que dans cette forme réduite en un silence que seule je veille et que j'offre au chant du vent du haut de la dune Il suffit que je tende l'oreille je l'entends respirer en moi

crépuscule

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Au beau soir la voix  des flots aux accents lumineux me trouble Dans mes yeux fermés tremblent l'éclat de doux fantômes  Au beau soir la voix  nocturne de son souffle puissant me captive Dans ma bouche libre vacille le goût amer des souvenirs  

hiver

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L'hiver a exténué l'eau  de mes yeux le ciel en réponse a roulé ses vagues et mon coeur maladroit t'a perdu  encore L'hiver a emboîté mon pas balancé ses appels impatients et je te cherche toujours avec acharnement  

sous la vague

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L'eau a parfois besoin  de se reposer de l'air prendre le large. Les vagues de la mer  s'allongent alors sous le gris du ciel. Ne reste rien tout autour que le ronflement qui m'enlève.  

ventre

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  J'ai vu la vague se creuser j'ai entendu le vide  naître du néant et mourir cent fois dans son ventre J'ai senti l'étrange corps à corps avec le mouvement de l'eau  jusqu'à dénuder cette part de moi qui se cache sous le poids de l'âme

Mots des flots

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Un jour quelqu'un a murmuré à mon oreille le nom des vagues et des courants.  J'ai appris les mots des flots prononcé chaque syllabe de l'écume. Cette langue immense se lit sur les lèvres libres du vent qui  tempête. Demain ma voix trouvera refuge  dans la sourde rumeur de la  mer.

portrait avec vagues

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De l'océan venaient des vagues teintes de la lumière du matin libres Le vent qui portait la beauté de l'écume avec une tranquille et pure joie berçait mon chant intérieur frais et odorant Certains jours mon odeur sent l'océan

grain

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Avant le grain  tout paraît s'apaiser dans le silence  vivant Marche lente  du ciel vers la nuit les regards se rapporchent taisent les mots Quelques ombres s'inquiètent de la voix lasse des vagues sur le sable Aucun doute demain l'ondulation de vent sur l'océan aura oublié toutes traces du grain nocturne

à demi

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Ce soir une demi lune éclaire un monde à moitié endormi Etrange fin de printemps difficile de renouer le fil des relations de dénouer les tensions et les suspicions Aujourd'hui enfin  un plein soleil inondait de sa chaleur le premier bain le meilleur celui qui ouvre les sensations  de l'été à venir celui qui par sa fraîcheur met  corps et esprit en harmonie Mimizan lune du 30 mai lever 2h17 coucher 2h37

à tire d'aile

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penser océan dans ses ombres mouvantes au seuil de l'été la rumeur de l'eau répond aux grands oiseaux blancs malgré le vent au pied de la dune une agitation soudaine ballet convenu

(à mes amis surfeurs échoués)

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photopoème marin, il y avait longtemps...

la vie par mégarde

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Les yeux fouillent l'agitation cherchent à décrypter le sens des vagues, qu'espérer de ce qui nous dépasse ? On croit fixer la vie  mais l'instant est déjà perdu la mer n'est déjà plus bleue... Tant de temps englouti  dans de vaines attentes ce qui importe est ce que l'on ne verra jamais    ce qui restera caché derrière le désir Mimizan 1/3/20

reflux

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Je sais que le courant un jour m'emportera Je sais qu'appuyée contre le ciel rien ne résistera à l'étonnement final. Les oiseaux de passage n'ont aucune inquiétude. Année après année, dans leur sillage ils abandonnent aux pins  derrière la dune le bruissement de leur passage, perpétuent sans fin leur  grande migration sous le soleil indifférents à mon regard bleu qui roule vers l'horizon.

flux

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La marée monte toujours en douce, avale le pas étourdi de son lent mouvement perpétuel. Guettant sa respiration je force l'allure, tente de pousser un peu plus loin happée par le reflet sans ride. Le soleil indulgent me saisit soulevant mon sein sous la  froide caresse, rit de mon  visage de fausse  aventurière épousant  les  soupirs  du  vent. ****** Comme une envie de relire Michaux ... "Le vent essaie d'écarter les vagues de la mer. Mais les vagues tiennent à la mer, n'est-ce pas évident, et le vent tient à souffler ..."