reflux


Je sais
que le courant
un jour m'emportera
Je sais qu'appuyée contre le ciel
rien ne résistera à l'étonnement final.
Les oiseaux de passage n'ont aucune inquiétude.
Année après année, dans leur sillage ils abandonnent aux pins 
derrière la dune le bruissement de leur passage, perpétuent sans fin leur 
grande migration sous le soleil indifférents à mon regard bleu qui roule vers l'horizon.

Commentaires

  1. dureuxjeudi, 13 février, 2020

    C'est magnifique Christine (photo et texte) et le même jour nos textes se rejoignent !! J'aime "rien ne résistera à l'étonnement final" Une extase (hors de soi) et qui ne finit pas !

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  2. dureuxjeudi, 13 février, 2020

    C'est magnifique Christine (photo et texte) et le même jour nos textes se rejoignent !! J'aime "rien ne résistera à l'étonnement final" Une extase (hors de soi) et qui ne finit pas !

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  3. kwarkitojeudi, 12 mars, 2020

    j'aime que tes mots soient disposés comme un vol de cols verts

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