l'abandon du ciel
Abandonné à un ciel sans étoiles
dans ton propre sort étiolé
tu n'es plus de nulle part.
Tu as fini par perdre de vue
jusqu'au cadre de ton espace.
Tu sais que la nuit tarde
à s'émouvoir du chant de l'oiseau.
Près du porche d'entrée
tu l'écoutes pourtant
attendant le possible
fleurissement d'un petit matin.
Toi qui ne marches plus
je t'écris chaque jour
pour me persuader
que tout est présent
que tout est compatible
avec mon présent
dans ton propre sort étiolé
tu n'es plus de nulle part.
Tu as fini par perdre de vue
jusqu'au cadre de ton espace.
Tu sais que la nuit tarde
à s'émouvoir du chant de l'oiseau.
Près du porche d'entrée
tu l'écoutes pourtant
attendant le possible
fleurissement d'un petit matin.
Toi qui ne marches plus
je t'écris chaque jour
pour me persuader
que tout est présent
que tout est compatible
avec mon présent
Ce texte me touche aussi, surtout ces mots : tu as fini par perdre de vue jusqu'au cadre de ton espace"....Perdu pour perdu, il n'y a plus qu'abandon...
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