Une part cachée

La voix des arbres portée par les rafales
cogne aux carreaux blancs je l'entends d'ici.
C'est un gémissement vivant et sensuel
un cri à vider la nuit qui me saisit.

Je me penche visage tendu 
battement du coeur en chute libre
pour écouter cette voix qui parle 
plus fort que le vent dans le platane.

Derrière les vitres, quelqu'un à sa table
doit être en train d'évoquer cette voix
l'appelant à soi.


février 2020

Commentaires

  1. Les fenêtres allumées sont de telles espaces pour le rêve !

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  2. Pourvu que cette voix ne soit pas notre propre écho ; peu à peu je sors de moi-même, aussi, dehors..

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