Une part cachée
La voix des arbres portée par les rafales
cogne aux carreaux blancs je l'entends d'ici.
C'est un gémissement vivant et sensuel
un cri à vider la nuit qui me saisit.
Je me penche visage tendu
battement du coeur en chute libre
pour écouter cette voix qui parle
plus fort que le vent dans le platane.
Derrière les vitres, quelqu'un à sa table
doit être en train d'évoquer cette voix
l'appelant à soi.
Les fenêtres allumées sont de telles espaces pour le rêve !
RépondreSupprimerPourvu que cette voix ne soit pas notre propre écho ; peu à peu je sors de moi-même, aussi, dehors..
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