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oublier l'arbre

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à Cédric B. Le chêne de toute sa ramure un jour fera place au ciel Arbre oublié arbre familier Comme quand s'ouvre le regard paysage éclairci chemin déblayé  

fermeture éclair

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Les yeux clignent pour éviter de voir les oreilles s'étourdissent à ne pas entendre je reste donc je suis j'évite de bouger dans l'instantané d'un non regard le relation s'est close  fin de la rencontre remise à zéro obligatoire ne pas prendre le risque lèvres celées dents serrées trop têtue pour être honnête facilité ou peur et tu questionnes les lignes défensives érigées en forteresse les yeux clignent et te voient les oreilles s'ouvrent et t'entendent tu restes donc je suis évitons de bouger

lisières obscures

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Le temps somnole chatoiements verts mouvants au-delà des lisières obscures Siège de la mémoire dans les lacunes endormies le gisant des désillusions Compagnons sortis du feu dressés tels des totems accusateurs désormais silencieux  

billet d'où

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Les mots sont là comme les signes d'hommes à l'autre bout du monde ils portent l'interminable détermination de s'attacher de combattre la vie aride  

mnémotechnie

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signes engloutis en zones affranchies des souvenirs impressions virtuelles d'instants insoumis dans les contrées sombres des souvenirs des totems défi au vent le message éphémère de l'acte créateur Il ne devrait pas exister  un jour sans signe de soi à soi de soi à l'autre

dans le cadre

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(à Pierre) ceint dans le cadre le regard focalise l'esprit galope Dans le cadre rassurant, le regard isole, fixe la plus petite variation lumineuse. La vie dans la petite fenêtre rassure l'œil tout en le ramenant à ses regards antérieurs : là, auparavant, il avait vu, il avait fouillé et avait senti ce qui est unique et inoubliable.  La photo ne limite pas l'espace, elle oblige à inventer le Hors champ  :  sous ce fronton au soleil couchant palais ou baraque ? Comment savoir quand le photographe se joue du spectateur ou est le spectateur ? Au conteur de nous dire l'histoire... regard intérieur  la vie dans la fenêtre image de soi  

dans la salle vide

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Au seuil de la salle la semi obscurité est favorable à l'éveil des sensations. Le regard s'attarde sur les traverses attiré par une ombre flottante l'oreille troublée par les chuchotements attend dans le remuement et l'accord des instruments de la fosse. Silhouettes furtives visages entrevus si proches l'un de l'autre. Dans l'assemblée fantomatique l'échange secret et impatient invite à ouvrir le jardin du monde Communication du Grand Théâtre de Bordeaux à généraliser Appel à solidarité Le monde du spectacle vivant est largement impacté par cette crise. Les spectateurs qui souhaitent nous témoigner leur soutien peuvent décider de renoncer au remboursement de leurs billets. Nous vous remercions chaleureusement. lustre central du Grand Théâtre de Bordeaux

orme d'hiver

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(pour Arnaud) tombe le crachin sur les branches des ormes un vague tourment l'arbre dévoile l'hiver la courbe de ses affres

dans le parfum jaune (dédicace à Emmanuèle et Claire )

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dans ce parfum  vit l'ivresse de l'oiseau   plaisir du soleil Le jaune de l'enfance revient chaque année dans mon jardin, mimosa de la maison forestière de la Mailloueye, Mimizan