Certaines nuits guettent le sommeil lui jouent des tours de passe-passe, l'air est lourd, le drap épais. La lune l'œil glauque nappé de brumes tardives force les interstices du volet. Ces nuits-là, le sommeil exténue la pente descente obscure, entre abandon et appréhension. Il n'accompagnera le corps qu'à la première rosée.