guette l'aube
Les ombres de la nuit résistent
qu'importe les rêves fanés
dans l'éternel balancement des cimes
le désir foudroie le clair-obscur des âmes
Impression de ranimer une voix morte
d'exhumer les mots premiers
les ombres titubent et nous avec
les matins de profond silence
Les ombres de la nuit résistent
mais voici la main qui effleure
la peau enflammée de l'écorce
et l'embrasement déshabille la forêt
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