croître
Ta marche, pas rapide au plus près des vagues
parcourt la plage, vire vers la forêt,
tu vois l'écume blanche se refermer sur les troncs
dans la pénombre que tu crois sereine,
de l'autre côté du visible, sur le rivage immobile et gris
un autre toi suit sa nuit sans bruit,
pensée perpendiculaire, à chaque appui, tu sens
la vague croître, immense, dans le souffle des cimes.
Quel texte superbe !
RépondreSupprimerLa photo est un ravage.
Le tout me touche.
La forêt, toujours la forêt et cette écume de nous qui s'y perd.
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