dans la courbe
de l'inflexion du chemin surgit
la petite impertinence du regard
qui résiste depuis l'enfance
une ombre
une silhouette
le son trainant d'un pas
ou l'aigrelet d'un sifflement
tous les chemins se ressemblent
et sont différents
tous se laissent parcourir
et tant pis si le courage
manque pour aller au bout
pour atteindre au but
dans la courbe se dévoilera
encore et encore
le secret espoir d'un paysage nouveau
d'une ombre qui rappellera une ombre
d'une silhouette au loin
Blaye, les Cônes N
Très beau poème en accord avec ce que je ressens dans mes périgrinations....et magnifique voix qui a m'a touché !!!!
RépondreSupprimerNos chemins se suivent depuis si longtemps, François !
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