Le matin
l'ombre prend ses aises
les mains s'égarent
parfois
parlent d'une nuit
qui n'existe pas

Le matin
l'ombre prend sa place
transparente
elle écoute
les lettres de douceur
cachées dans le murmure
secret du silence
juillet 2017


Le jour a repris son vol
sur la ville
ébouriffé comme la tourterelle
guettant le chat
qui s’étire

Le premier bus passe
faisant capoter
le dernier rêve

septembre 2017

Dans le moment café du soir
les ombres sur les ombres
commencent à diluer les heures.
A s'extraire du fracas du jour
qui avait l'épaisseur
des territoires boueux.
Le soir et toi sourd
caché dans le flot démesuré.
Dans la friche improvisé
tu te fais une place
et tu attends...

octobre 2017

nos mots se diluent
sur les murs de la ville
tout à nos oublis

il ne faut laisser couler
ce qui ne veut se dire
novembre 2017


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