Ce fut un été de pluie
gris et sans horizon
des jours à oublier de vivre
à court de consolation

Il y eut très peu de mots
quelques murmures, des regards
ce qui compte c’est ce qu’il y avait à y voir
juste de quoi ficeler le cœur

La voix de la pluie persiste
lovée dans la mémoire
asile d’un peu de silence
des désirs, d’une paix née du vide

Là nous demeurons
et nous nous retrouverons

juin 2017

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