Soif

Traces subsidiaires des gouttes
sur la poussière du chemin 

Il y a dans le cri de l'oiseau 
assoiffé guettant l'averse
et dans le vol discret
de l'insecte affolé
la même langueur
que dans le pas 
du brocard égaré
en plein champ
sous le plomb
de l'après-midi

Une rudesse gagne les prés
les mains tremblent de soif



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