fin de nuit


Avec le déclin du jour
beau des ombres
s'approchant de toi,
avec l'élan du ciel
et les images nouvelles
qui se prospernent à tes pieds,
tu ne vois plus
la souche au bord du chemin
long de ta peine.
Tu reviens de loin pour ouvrir
la porte au crépuscule.
Silence offert à l'absence.
Tu attends de la fin de la nuit
comme si c'était la fin de ta vie.

(excellent Bartolo Musil !)

Fils de la nuit et du silence, Père de la plus douce paix, Sommeil, tes pavots ne sont faits, Que pour l’heureuse indifférence. J’attendray sans impatience, Renaître l’astre du matin, Je jouïray du jour sans desirer sa fin, Par la vaine esperance, D’un plaisir que l’amour remet au lendemain.

Commentaires

  1. C'est beau et magnifique la musique et cette voix.....

    RépondreSupprimer
  2. J'aimerais vraiment que prosperner soit un nouveau mot, qui associerait l'idée de prosternation à celle de prospérité. Il faudrait arriver à faire un poème qui assemblerait nos fautes de frappe. Ça pourrait être amusant

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Arnaud j'aime ton élégance et ta délicatesse, je laisse ce mot valise pour ton plaisir et ta franchise.
      J'ai cette fâcheuse habitude de créer des mots à ma convenance mais ici c'est réellement une faute de frappe

      Supprimer
  3. Sinon cette musique est magnifique et cette photo me bouleverse. En ces temps de confinement l'odeur de la forêt me manque...

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

A lire ou relire

ces éclats de soleil déchirants

livrées au vent

usure du paysage

quelque chose à retenir