(narcisse barricade)


Je pose la question des jours
rien ne figure dans mes livres
à quelle page ? dans quel chapitre ?

Je pose la question sur hier
et sur demain
pour aujourd'hui
je sais

Je sais les heures qui s'étirent
et qui filent
le ciel tardif et immobile
le chant renaissant des oiseaux
le réveil du pommier
et le narcisse fané

Je sais les faux silences qui donnent
de l'ombre à mes mots
l'aventure dans la rue

Des jours
comme un seul battement de paupière

Tant de mystérieuses barricades dressées en nous et autour de nous
« A la première écoute, cette musique semble tout à fait innocente, inoffensive. Mais aussi inexplicable. Plutôt régulière, mais insaisissable, facile à écouter, mais sans thème. Infini, sans début ni sans fin.
Couperin s’est sans doute amusé à inventer des structures musicales complexes, qui permettent parfois d’apercevoir des abîmes de sens, des profondeurs insondables.
C’est comme si de mystérieux dessins étaient couchés sous la surface brillante de la musique. Dans cette œuvre, des obstacles cachés empêchent le discours musical de couler vers n’importe quelle direction. On dirait que la musique se décompose contre des murs invisibles et se retourne sur elle même. Elle tourne en rond, elle se répète, et elle se transforme en un flux qui est presque physiologique, primitif, dyonisiaque
. » Luca Francesconi

Commentaires

  1. poser la question des deux mains
    peut-être

    portez-vous bien
    jj

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    Réponses
    1. Des deux mains, des deux yeux, merci pour les vôtres, allez bien surtout vous aussi !

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