le silence assourdissant du chant de l'aube derrière les paupières
Le chant revient
souffle impatient
des matins cendres et mémoires
du silence des murs
là où déjà aveuglée par l'évidence
je ne chantais plus
Les yeux fermés
le monde devient vivant
la tourterelle dans le pin libère sa voix
l'image est toujours plus nette
derrière les paupières
l'obscurité commence à bouger
Le chant revient
chant natif terre d'enfance
défiant la nébulosité du monde
mélopée des vapeurs ancestrales
souvent j'ai échoué à l'entendre
à l'aube j'épelle chacune de ses notes
j'entre vivante dans la lumière
Pure beauté !
RépondreSupprimerMusique et mots, en relation !
Beau, envoutant, inspirant, attirant, aspirant...et tes mots appellent à suivre un fil dont on ne voit pas la fin.
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