vert
la tête ailleurs qui s'oublie
le corps si présent pourtant.
l'été implacable chauffait à blanc
le sable au loin avalant toutes énergies
l'ombre miroitait sous les grands pins
nourrissait la patience du geste et de l'eau
confié au vert le jour a abandonné
sur mes lèvres le parfum éventé
d'une fleur saisie sur la berge
dans l'imperceptible sifflement
de la canne fouettant l'air
d'un souffle l'eau se ride
d'un chant d'oiseau s'envole l'esprit
tout perd mémoire
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