L'araignée déjà tisse sa toile de petits insectes juste nés s'y laissent prendre, il y a aujourd'hui quelque chose d'étrange qui donne au soleil printanier la conscience d'un bout de nuit. J'entends les oiseaux qui étourdissent les arbres ils me réveillent si loin de toi que le chagrin découvre mes épaules qu'il serait si triste un printemps où je ne pourrais dire tout ce que j'ai à te dire. Me voilà parée de toutes mes chaînes il y a mes yeux il y a mes lèvres et l'attente du jour où nous serons vieux échappés à la toile que nous avons nous-même tissée, libres de tout nous dire. mars 2019, la pesée du temps mimizanais, balance à fléau de mon arrière-grand-père.