la montée
Dans le mouvement lent des éléments l’œil caresse les courbes inépuisables nul chagrin ne résiste à la montée de la conscience nulle fatigue ne fait taire l'appel de l'espace Emballement du cœur muette stupeur cri de joie La respiration accélère le pas aucun mot ne peut dire l'émerveillement de la dune au soir couchant son chant toujours identique et si différent une sidération