la montée


Dans le mouvement lent des éléments
l’œil caresse les courbes inépuisables
nul chagrin ne résiste à la montée de la conscience
nulle fatigue ne fait taire l'appel de l'espace

Emballement du cœur
muette stupeur
cri de joie


La respiration accélère le pas
aucun mot ne peut dire l'émerveillement
de la dune au soir couchant
son chant toujours identique et si différent

une sidération
 

Commentaires

Enregistrer un commentaire

A lire ou relire

L'arbre dans la ville

la course

entre deux pierres

presqu'aquatique