oubli sans rémission

L'oubli cette perte 
discrète du contours
des odeurs qui 
te laisse sur le bord.

L'oubli jusqu'à

ne plus savoir
qui et où
chercher.

L'oubli cette dérive

toujours vers le sud
cette ride au souffle
sur les lèvres closes.
.
L'oubli cette contradiction
le cœur sanglé
dans l'évanouissement
de l'odeur des tamaris.

                                               [Et tout s'oublie à vivre. Jean Anouilh]



Commentaires

  1. Merci Christine pour ce cadeau qu je viens d'ouvrir. C'est un plaisir la musique et ton poéme...que m'acompagnent pendant le petit dejeuner.

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  2. Quel magnifique poème, et merci pour ces tendres plaintes pianistiques. Il me semble que les transcriptions pour piano de Rameau reviennent au goût du jour. J'en entends de plus en plus par çi par là età chaque fois je trouve ça très beau et très délicat

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  3. Magnifique, tout ! Sincèrement et merci !!!

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