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ville végétale

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 artifice urbain la loggia provoque le vert de façade aspiration contrôlée à l'immeuble comestible 

nous sommes de si petites choses

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Une goutte de pluie sous les thuyas  abri contre la douleur du ciel Je prends dans mes mains la violente image je suis certaine qu'à dévisager l'orage il s'efface

non sens

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vingt-sept juin que dire de l'absent ? la grisaille saisissant le regard  le silence de l’œil en retour  l'épaisseur qui sonde l'air la forêt chagrine continue à dégorger ses larmes rien ne fait date tout est non sens  

sans claie

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jour sans fin où toutes les confluences  sont amènes flux lumineux installés avec bonheur ouvert le poing du jour ouvert le regard aux fenêtres tissant l'herbe fraîche la mémoire tambourine au jardin sans clôture  

insomnie

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 Certaines nuits guettent le sommeil lui jouent des tours de passe-passe, l'air est lourd, le drap épais. La lune l'œil glauque nappé de brumes tardives force les interstices du volet. Ces nuits-là, le sommeil exténue la pente descente obscure, entre abandon et appréhension. Il n'accompagnera le corps qu'à la première rosée.

des fois je me dis

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Des fois je me dis que je devrais raccrocher avoir le courage de laisser tomber les stylos  les conversations stériles les digressions de moi avoir le courage de regarder devant sans jeter un regard derrière avoir un peu d'audace plus faire dans le fadasse. Des fois je me dis et puis j'oublie Tu crois peut-être,  tu crois peut-être que la vie est ainsi... ainsi qu'elle fut rêvée, désirée, vécue  fillette, on l'est encore, le soir derrière la fenêtre quand s'allument les étoiles. On y croit l'espace d'un instant et soudain on réalise qu'elles ne sont que reflet d'un flash mal réglé. (2014)

Reste

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Abandonné aux choses mortelles sommeille, là, un reste de prétention. Une révolte plane dans l'air un spasme aux aguets dans les gravas.  

saison de pluie

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Ils étaient arrivés sous la pluie,  pas un petit crachin, de grosses gouttes chaudes, des larmes qui n'osent dire leur nom. L'océan suait ses paquets d'iode printaniers pas les fades d'été étouffés de chaleur, ni les explosifs de l'automne, juste de petites bouffées insignifiantes pour qui n'est pas initié. La dune grimpée a révélé l'étang inaccessible derrière les roseaux, et soudain, la peur  de perdre le chemin d'oublier la trace. 360 degrés  "ils" n'est plus qu' "elle" il l'a abandonnée depuis si longtemps qu'elle l'avait presque oublié.

le jour le plus long

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 trop plein de lumière  la mesure d'un temps s'impose au corps une pensée funeste trouble l'amour abandonne le corps à la source timide d'autres songes sculptent le corps le jour trop long s'embrume divague en lui-même entre oubli et illusion fuit à bout de souffle

brin

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 sur la pierre que remue un brin d'herbe en dehors du vent ?