embarcadaire
ombre de Vauban
et d'Eiffel sur d'autres rives
en quai oublié
est-il une traversée
qui ne nous soit périlleuse
enjambées
le soir a éteint les laisses anciennes foulées sauvages être ici dans cet ailleurs qui jamais ne reviendra
A lire ou relire
les pieds dans l'eau
soudaine éclaircie un battement d'aile dilue les regrets du ciel pied et esprit s'envasent d'un reflet sur la berge
dans le trait du copiste
Et voici que la mémoire des grains se resserre jusqu'à en oublier la pierre repliée sur elle-même comme le copiste sur son parchemin concentré sur le trait plutôt que sur l'idée quelque chose qui s'observe jusqu'à la faute
ondes courtes
toujours ces mots indigents parcelles insécables de soi incapables à relever le défi de la chair à vif l'onde est si courte qui ne garde que le reflet qu'une fraction du soir si le monde commence dans l'infime espace d'un clignement si chacune des variations de sa beauté est vertige de la réalité l'onde me suffira peut-être à croire que je peux te garder un instant dans le creux de ma main je ne t'écris plus je te pense parfois
c'est beau. le texte et l'image...
RépondreSupprimerMerci cher ami.
SupprimerOn dirait le sud (Loire) vu du nord bien entendu :-)
RépondreSupprimerBien vu !
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup, merci!
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