fougères
belle et franche
là où la couleur hésite
Horizon et limite
de la pensée
déposée en l'homme
En ces jeux de lumière
l'épure du silence
poing fermé du terreau
Dans son écrin
la mémoire des arbres
une grandeur à oublier le ciel
A lire ou relire
coupe rase
à D. certain est l'oubli courte la grâce et ses bienfaits une saison pousse l'autre mais je sais que couper l'arbre de ce que nous étions n'arrache pas ses racines
cartographie céleste
montée au ciel
Le crépuscule s'approche avec lui les heures anciennes et leurs nids d'anges et de démons s'ébrouant dans les branches mortes déjà du chemin sur la dune monte l'odeur des ombres sillage des émois sur le sable frais l'axe du monde est ici comment ne pas rêver du ciel quand du crépuscule jaillit un autre langage
très beau texte ! et photo aussi !
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