à Jadwiga et Alexander novembre ramène pilleurs et pilleuses dans leur vol ma voisine bien-aimée et la petite musique d'une Rhapsodie curieuse piaillements orangés paroles et souvenirs séchés hoshigaki rabougris la caresse vit ailleurs hors la tapageuse couleur du fruit rond et sur de sa petite blessure l'hiver calmera les ardeurs des fruits et de leurs pilleurs deux prunelles dans mes yeux riront aux rameaux frileux Rhapsodie curieuse est un merveilleux petit livre d'Alexander Dickow paru aux éditions Louise Bottu en 2017
Un jour j'ai dit Je ne t'écrirai plus inutile de ranimer l'ombre quand le ventre s'est tu les doigts ont perdu la mémoire des mots les lèvres n'ont plus goût à l'éternité je nous ai offert la paix d'un profond silence
tant de rêves gisent feuilles mortes dispersées au plus profond des étangs * tenace est l'illusion capturée par l'insouciant voleur d'images * paroles d'oracle murmurent à l'oreille de la forêt l'œuvre remarquable https://lebordeauxinvisible.blogspot.com/2019/05/les-fantomes-du-chateau-et-du-camp.html
L'esprit s'égare ciel odeur de bas embruns la vie invente mille scènes déjà vécues déjà rêvées je me dis qu'il faudrait en écrire de nouvelles à redresser le dos et la tête ou les rêver à défaut L'esprit reprend corps rêves et mots passagers clandestins je chantonne et marmonne des idées qui réchauffent des folies à surfer les envies je redresse le dos pour la tête on verra demain
Je ne rêve plus l'enchanteur s'est tu mécanique enrayée dans les limbes d'une violence qui ne veut pas dire son nom Des poings dans la tête pour boxer les hivers de promesses non tenues les petits pays exsangues sur le ring des nuits fatiguées Je ne rêve plus – rien n'oblige à rêver – cet hier qui ne sera jamais fini ces mots fait pour être tus la ligne courbe sans fin se noie dans les brumes d'un matin à perte de soi
Commentaires
Enregistrer un commentaire