mémoire immobile
Sur un fond de brume presque vide
le lumière éblouit l'absence
il est là le trouble
dans l'idée de la présence qui fut
car ici guette un monde
où départ et retour
sont inutiles
rien n'aura plus lieu ici
A lire ou relire
le silence assourdissant du chant de l'aube derrière les paupières
Le chant revient souffle impatient des matins cendres et mémoires du silence des murs là où déjà aveuglée par l'évidence je ne chantais plus Les yeux fermés le monde devient vivant la tourterelle dans le pin libère sa voix l'image est toujours plus nette derrière les paupières l'obscurité commence à bouger Le chant revient chant natif terre d'enfance défiant la nébulosité du monde mélopée des vapeurs ancestrales souvent j'ai échoué à l'entendre à l'aube j'épelle chacune de ses notes j'entre vivante dans la lumière
cartographie céleste
chêne
arrimé au ciel le fragile équilibre d'une brindille sur la branche maîtresse solide pourtant je suis
cluster
oubli du chemin dans l'invention de la mémoire pavé de silence la mémoire se confond au pavage mémoriel Les clusters me fascinaient, ce rangement de la mémoire, ces effacements de zones à risque et ces regroupements par identité. Les couleurs s'alignaient, le curseur balayait chaque espace jusqu'au plus isolé ne laissant aucune chance à l'oubli.
Commentaires
Enregistrer un commentaire