jusqu'à l'océan
Voir ce qui n'est pas
imaginer ce qui est
et à l'orée du monde idéal
rêver le beau
dans une légèreté
à peine concevable.
prétexte
De quelques gouttes d'or empruntées au coeur soyeux la mémoire a goutté sur le front un soupir matinal sur les lèvres le murmure de saisons passées Le blanc renoue rayon après rayon l'esprit à la lumière intérieur et extérieur ici confondus Pas d'odeur hors celle suggérée par l'oeil avide sous les cils de pollen - je ne saurais dire si la fleur et sa capture sont ici prétexte ou aboutissement ; ce dont je suis certaine c'est que sa vision a le chant d'un autre lieu -
Rêver devant un tel paysage, c'est comme flotter hors réalité.
RépondreSupprimerOui, jusqu'à l'océan. C'est très beau et John Cage, super !
RépondreSupprimerOh, oui !
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