petite musique de nuit

Certains soirs
on entend le chant du sable
qui charrie sa langue
au plus profond des terres.
Il vient de loin
dans son bain iodé
monte sur nos épaules
envahissant
obsédant.

Certaines nuits
on entend la voix  de la forêt
qui capture les mots
en friche dans notre tête.
Elle vient de loin
sans rien de funèbre
cadeau de la terre
réduite au silence.

La nuit
debout devant la fenêtre
l'océan dérive jusqu'à moi
un grande marée d'équinoxe
m'emporte au delà de l'obscur.



Commentaires

Enregistrer un commentaire

A lire ou relire

L'arbre dans la ville

la course

entre deux pierres

presqu'aquatique