laisser traîner le pas



Jour de temps poisseux
qui colle aux semelles
à la cervelle.
La fatigue gagne.
A l'aube déjà
le pas traînant prie le ciel
de le porter jusqu'au soir.
Faut dire que la nuit
en filant a abandonné
un crachin de rêves transis
et deux ou trois frissons
dans le dos.
Du chant d'un oiseau
le vent distrait un instant
la tête, ouvre les yeux à
l'appel de la vie qui palpite.
 Encore un jour
à laisser traîner le pas.




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