Donner son nom à une étoile


On se rassure comme on peut
on se serre entre ses bras
on se cajole pour ignorer la peur
du froid
du noir
du désespoir.
Matin et soir on joue du miroir
sans se reconnaître
on fait semblant de ne pas s'abandonner
tain passé
vue altérée
air de rien.
En vaines confidences on glisse sa vie
entre des regards et des amitiés
et quelques rêves que l'on a sauvés.

Pourtant,
chacun suit son étoile
ivre de joie ou au bord du désespoir
et toujours la vie ouvre la pierre
pour trouver le grain de sable
dans la faille de lumière.

Commentaires

  1. Celui là est parfait, d'une justesse incroyable. C'est un poème-diamant soigneusement ouvragé

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