dans le regard



[ Une fois débarrassé 
tout ce fatras qui gêne et oppresse.
derrière les lunettes noires
les verres fumés auront du mal
à masquer le regard pétillant ]

Le temps de t'attendre
les ombres s'étireront
et
la dune embrassera
le désir nonchalant


1. Avrilla Mia
Avrilla mia, quando m’accese
quel vivo raggio di tua beltà, 
quando un tuo sguardo al cor mi scese,
io restai privo de libertà.
Ohimè, ch’i lampi de tuoi bei lumi
a questi miei già piacquero sì,
che ben che versin funtane e fi umi
aman lo strale che li ferì.
Mà quando viddi di bella mano
la pura neve che m’infi ammò,
ahì, ch’usar forza pensier fù vano,
che de me l’alma se ne volò.
E quando scorsi mover il passo
e starsi immoto quel vago piè
per farsi un aura, per farsi un sasso
lo spirto e’l core partir’ da me.
Bocca de rose, porta del riso,
chiome, catene di servitù,
così m’havete da me diviso
che tornar mio non spero più.


1. Mon Avrilla 
Mon Avrilla, lorsque me réchauffa
le vif rayon de ta beauté,
lorsque ton regard me descendit au cœur,
je perdis ma liberté.
Hélas, les éclairs de tes beaux yeux
ont si bien plu aux miens,
que tout en versant des fleuves de larmes, 
ils aiment la flèche qui les a blessés.
Mais lorsque j’ai vu de la belle main 
la neige pure qui m’a enflammé,
ah, la force de la pensée a été bien vaine, 
car mon âme s’est enfuie de moi.
Et lorsque j’ai vu bouger
et s’arrêter ce joli pied,
léger comme l’air, ferme comme la pierre
l’âme et le cœur m’ont quitté.
Bouche de rose, porte du rire,
boucles, chaînes de mon servage,
vous m’avez coupé de moi-même,
et je n’espère plus jamais revenir à moi.

Commentaires

A lire ou relire

pas d'inquiétude

on ne va pas se genêt

allée et venue

presque inaperçu

l'art du point de jour