avant l'orage




Au loin 
les nuages taisent leur colère

tout l'après-midi
 tournent autour du ciel
se rencontrent     dérivent      se fondent
reviennent de nulle part
charbonner 
les quatre coins du crépuscule
de bourgeons à grands coups de crayon rageur

la nuit ne tardera pas à pleuvoir ce soir
assourdissante


Ciel de retour de Mimizan, occuper l'espace et le temps pour oublier la tristesse.


Commentaires

A lire ou relire

L'arbre dans la ville

la course

entre deux pierres

presqu'aquatique