à Cendres Á l'endroit où nous sommes passés d'autres ont cultivé leur histoire et leur avenir on entend le murmure de leur vie assis sur les bancs uni aux grands arbres le monde est friable fragile et si vaste à tous ces endroits où nous sommes passés
Ce soir l'océan est entré dans ma tête derrière les volets clos la tempête lessive des dépouilles collées au jour les grandes eaux rincent les copeaux du quotidien mal équarri dans le monde des eaux il y a celles qui apaisent le corps ouvrent soudain le souffle il fait nuit maintenant je sais que de la tourmente renait le monde clair plage sud 1e septembre 2021
Longtemps le désespoir a réclamé l'obole de la chaleur d'une peau et crié son besoin de la caresse d'immortelles séchées au dur rayons d'été Longtemps le désespoir s'est teint de bleu goûtant l'eau et le ciel côté ombre en cuirasse plus froide que l'absence Du combat des pulsions un matin de fatigue émergea le jaune solaire exactement la couleur de certains oiseaux volant vers l'horizon portés par la houle au pouvoir magique du jaune de Saint-Severs
enfant je ne me souviens pas d'avoir craint le loup je marchais sans y prendre garde entre les troncs dressés j'inventais des contes sans chaperon déshabillant forêts imaginaires jouissant des taillis à l'écoute de la parole nue des saisons à chercher encore où se cache la bête j'en découvre parfois quelques poils égarés gages du passé
et veiller au grain
RépondreSupprimerde sable
:-)
N'en perdre aucun, sûr ! Faisons-nous confiance :)
SupprimerAh, l'amer !
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