cartographie


Je n'ai plus la prétention de connaître
 le chemin qui mène vers toi
J'ai perdu ta trace à m'éreinter 
dans les lacets à flanc de sentiment
à demeurer à la croisée des chemins de l'oubli
et du souvenir

Pourtant du bout des doigts je suis encore 
le labyrinthe la route improvisée
mais la carte est muette
muette la terre
tu t'es tu et  j'écoute crisser
les feuilles du platane
qui tombent sur les pierres
si parfaites




 

Commentaires

  1. Tout est si beau, Christine !
    J'entends tous ces mots chuchotés, si justes.

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    1. Il y a tant à dire, à voir, à entendre et j'ai si souvent l'impression que tout m'échappe....

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