grains chauds entre les branches


Déjà les branches dénudées
ne cachent plus la mélancolie
l'heure d'été n'est plus

un peu comme dans ces objets
oubliés dans un grenier fermé

Dans les allées froides
l'absence fatiguée
parle aux souvenirs

un peu comme quand j'étais petite
et que je devais quitter la dune

Déjà la lumière s'essouffle 
au chant plaintif des tourterelles
une lassitude sur les épaules

temps de mémoire du corps
de souffle bref entre les branches





 

Commentaires

  1. Du début à la fin
    Des temps ou de plus rien
    Un souffle bref
    La poésie en tant que nef..

    Juste un instant.

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

A lire ou relire

pas d'inquiétude

allée et venue

on ne va pas se genêt

presque inaperçu

désir d'iris