grains chauds entre les branches
Déjà les branches dénudées
ne cachent plus la mélancolie
l'heure d'été n'est plus
un peu comme dans ces objets
oubliés dans un grenier fermé
Dans les allées froides
l'absence fatiguée
parle aux souvenirs
un peu comme quand j'étais petite
et que je devais quitter la dune
Déjà la lumière s'essouffle
au chant plaintif des tourterelles
une lassitude sur les épaules
temps de mémoire du corps
de souffle bref entre les branches
Du début à la fin
RépondreSupprimerDes temps ou de plus rien
Un souffle bref
La poésie en tant que nef..
Juste un instant.
Une grâce,
Supprimerune légèreté de l'instant.