retour


Le soir glisse ses derniers rayons
entre les sillons
je traîne sur le bord de la route
pas décidée à rentrer
je pourrais rester là à compter
les cris de chouettes
les phares de voitures
les étoiles de plein champs

je pourrais mais
une nuée d'insectes désordonnés
et inquiets m'absorbe

dernier frisson en lisière 
dans la langueur du temps 

il fallait toucher le désir de nuit
arrêter les gestes dans la chute 
de la lumière
il fallait que les cernes de la terre 
tracent le chemin du retour


ychoux 19h



 

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