je sais la terre qui me porte


 Je sens l'odeur qui vient
dans le matin naissant
comme le trait discret
d'un rêve oublié
les yeux fermés
revit au fond de moi
le temps nécessaire 
des jeux vivants

Je sais le grain poussiéreux
sous mes doigts
devenus malhabiles
la vie m'a ballotée
planté ses mèches blanches
sans lamentations
le regard est ferme
il dit l'invisible
et parfait héritage
d'une terre qui porta
mes pères

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