polaroid
un poème s'est effacé
maladresses et inattentions
sont toujours significatives
un autre a pris la place
qui couvait son feu]
Chaque soir
dans l'encre du ciel
la hulotte jette son cri
Je lève les yeux
sans jamais imprimer
autre chose que sa voix
Délire aquatique
au sein du courant
une eau échevelée
coud au limon fécond
les stigmates du temps
loin de avenir ou du passé
Je vois la rive
j'entends l'oiseau
ne sait les faire
tout à fait miens
aveu révélé
au papier sensible
du poème
de l'impuissance
à aller au-delà de soi
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