barbelés
reviens sans cesse
aux champs barbelés
l'être au bord
de la terre fraîchement labourée
tenu aux crocs
des enjambées cruelles
– la vie s'acharne mystérieusement belle
des ronces qu'elle s'obstine à cultiver –
reviens sans cesse
à l'arbre au bord du champ
ceint du barbelé
pris dans sa chair
à jamais déchirée
à l'oublie de la blessure
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