à la porte
Le jour où tu parus, fier comme un guerrier la plume en bataille nous plantâmes un décor, nous, les nomades aux plaisantes béances. Il se déplaça au gré de nos conquêtes, à peine entrevu, déjà disparu, minuscules trésors abandonnés dans nos friches tendres et poétiques. Ce qui est parti ne revient plus, un défi à l’œil qui s'éblouit encore et encore au reflet d'une vitre croyant entrevoir un futur terrain d'aventure. Tu crois avoir brûlé le décor, tourné la chaise, détrompe-toi, tu le replanteras comme moi en ouvrant la porte...